L’air extérieur est pollué, certes, mais savez vous que l’air de la maison est 5 à 10 fois plus pollué encore ? Voici donc quelques astuces pour ne plus s’empoisonner l’existence.

J’aère mon logement nos meubles, nos tapis, nos produits d’entretiens et même nos vêtements propagent des composés organiques volatils, irritants voire cancérigènes. Alors le geste de base est d’ouvrir vos fenêtres en grand 30 min par jour et de préférence le matin. L’aération permet de lutter contre l’humidité intérieure, favorable à la prolifération des moisissures et des champignons, responsables majeurs d’allergies respiratoires.

Je bannis la cigarette la fumée de cigarette contient une liste de polluants allant du monoxyde de carbone aux dioxines, qui se fixent sur le mobilier, les sols et les murs pour y rester de nombreuses années. Fumez à l’extérieur, quand il fait froid, vous verrez, vous ralentirez sérieusement !

Si mon garage jouxte ma maison, je ne rentre pas ma voiture immédiatement. En refroidissant, le moteur d’une voiture laisse échapper des gaz toxiques qui peuvent se propager dans la maison. Laissez votre voiture refroidir à l’extérieur une demi-heure, pour ensuite la rentrer.

Je me calme sur les bougies parfumées Je résiste aussi aux encens, sprays assainissant et autres lampes berger. Sous couvert de parfumer l’air, ils masquent les odeurs, émettent des composés organiques volatils, des perturbateurs endocriniens et du formaldéhyde. Si vous ne pouvez pas vous passer de bougies, choisissez-les en cire d’abeille et bannissez la paraffine. Et pour les plus connaisseurs, utilisez des huiles essentielles !

Je me déchausse et je me lave les mains Les semelles de nos chaussures transportent quantité de polluants et de produits chimiques ! Déchaussez vous sur le palier et rangez-y vos chaussures, dans un meuble fermé. Quant au lavage des mains, pollution et poussière se déposent sur la peau, qui par contact, contamine tout ce qu’elle touche.

Je limite la température intérieure à 19° C. Les acariens prolifèrent à des températures douces, mais ils meurent en dessous de 20°c et sous 55% d’humidité. Pour les plus frileux, opter pour la technique de l’oignon : plusieurs épaisseurs de vêtements fins, les uns sur les autres, l’air entre les couches de tissu vous tiendra plus chaud qu’un gros pull.

Je ne fais pas mon lit immédiatement en me levant. Commencez par secouer les draps et la couette pour les aérer, laissez le lit défait et ouvrez la fenêtre. Les acariens qui ont proliféré pendant la nuit dans la chaleur de la literie et qui se nourrissent de nos peaux mortes (miam !) ne survivront pas à un bain d’air frais.

Je change mes draps au moins une fois par semaine. C’est un minimum si vous souffrez en plus d’allergies respiratoires. Lavez aussi vos protège matelas le tout à 60 °c pour détruire les acariens et profitez-en pour aérer toute la literie.

Je ne bloque pas les dessous de mes portes. A l’intérieur laissez au moins 1 cm de jeu entre le bas de la porte et le sol afin que l’air circule entre les pièces, éviter les boudins de porte !

Je nettoie mes grilles de ventilation. Entretenez-les régulièrement et vérifiez qu’elles ne soient pas obstruées ! C’est d’autant plus important dans les pièces à eau qui n’ont pas de fenêtre et dont l’air ne peut être renouvelé que par ce biais.

Je traque la poussière. L’une des principales sources de pollution intérieure est constituée de très fines particules en suspension dans l’air, qui se chargent de tous les polluants ambiants avant de retomber sur les meubles et de se nicher sous les lits. La seule arme efficace : l’aspirateur doté d’un filtre HEPA (haute efficacité pour les particules d’air) et un chiffon humide.

Je chasse l’humidité. Bactéries, moisissures et acariens ont besoin d’humidité pour proliférer, alors débusquez la condensation sur les murs et les meubles ! les pièces sensibles sont bien sûr la salle de bain et la cuisine : veiller à bien aérer ou ventiler après votre passage.

J’aère mes meubles neufs. Le formaldéhyde est un conservateur présent à hautes doses dans la colle d’assemblage de meubles en aggloméré. Déballez ces derniers et laissez les quelques jours s’aérer sur un balcon, dans un jardin, dans un garage avant de les monter, s’ils sont en kit et de les utiliser. Préférez les meubles d’occasion dans la mesure du possible, c’est meilleur pour votre santé, c’est moins cher, vous aurez des pièces originales et cela limite notre impact écologique !

J’évite de faire brûler de l’huile ou le beurre lors de la cuisson Dès l’instant où se dégage une fumée brune d’une matière grasse en train de chauffer, des composés toxiques s’en dégagent. Pour les adeptes des cuissons à vif, équipez vous d’une hotte aspirante

Je limite les feux de cheminée La combustion du bois libère des HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques), du benzène et du monoxyde de carbone, trois polluants atmosphériques. Au pire, choisissez un foyer fermé, ne brûlez rien d’autre que de la bûche de bois et aérez souvent ! Enfin, n’oubliez pas de faire ramoner votre cheminée tous les ans.

Je surveille mes plantes et mes fleurs Les pots des plantes sont d’importantes source d’humidité et de moisissures. Soyez vigilant quant à l’état des contenants et de la terre en surface, et éliminez la moisissure avant qu’elle prolifère. Méfiez-vous aussi des plantes allergisantes, par leur sève ou leur pollen, comme l’abutilon. Choisissez ces plantes : l’areca, la chlorophytum, la chamaedorea, l’orchidée papillon, l’azalée d’inde, l’anthurium… qui ont une action dépolluante de votre intérieur.

 

J’évite la moquette On le sait depuis très longtemps, acariens, poussière et particules fines prolifèrent dans les tapis et les moquettes. Préférez-leur des sols lisses : parquet, carrelage, béton ciré ou même PVC.

Je fais vérifier ma chaudière Faites inspecter votre chaudière à l’automne et dès qu’elle fonctionne en continue, avant la période de grand froid. Un appareil mal entretenu est susceptible de dégager du monoxyde de carbone, responsable de 3000 intoxications en France chaque année !

Je fais mes travaux au printemps Changez vos revêtements de sol, repeindre vos murs ou mettre de nouveaux meubles sont des sources de propagation de solvants, de poussières et de composés volatiles irritants dans l’air. Attendez le printemps pour ces travaux : vous pourrez couper le chauffage et ouvrir en grand vos fenêtres afin d’aérer.

Je choisis des produits ménagers « green » la majorité des produits ménagers dégagent des COV très irritants, alors remplacez tout par du 100% écolo, 100% efficace : du vinaigre blanc qui détartre, du bicarbonate de soude pour désodoriser, du citron pour faire briller l’inox, et du savon noir pour dégraisser et détacher.

Venez participer à notre atelier Comment dépolluer votre intérieur : pleins de petits gestes pour arrêter d’empoisonner votre intérieur et nous créerons ensemble de la lessive, un spray multi-usage et des pastilles lave-vaisselle et toilettes.